L’Agly écumée
L’Agly écumée, partons vers la mer. Changeons de cap, direction Collioure. Non pas pour explorer cette magnifique ville que je ne présenterai pas… car je suis sûr que nous y sommes tous passés. Quelqu’un ici n’aurait-il pas un jour déambulé dans ces rues étroites ? Marcher au bord de la mer en longeant le fort ? Ou encore grimper jusqu’au fort Saint-Elme pour regarder le lever du soleil illuminé la vieille ville ? Mais connaissons-nous les bonnes bouteilles du coin ?
Pourquoi être conformiste ?
« Peut-être » ou « non » sont les bonnes réponses à cette question ! Allons à l’église dominicaine. Cette église qu’on aperçoit sous le moulin. Hé bien, ce n’est plus vraiment un lieu de culte enfin… peut-être plutôt du culte du bon vin ! C’est avec l’idée d’élever des vins entre des murs chargés d’histoire que les vignerons coopérateurs de Collioure ont décidé de racheter l’église en 1926. Ils y ont fondé le Cellier du Dominicain pour notre plus grand plaisir. C’est dans cet endroit atypique que nous pouvons trouver les AOP* de ce coin de notre département Collioure Rouge, Collioure Rosé, Collioure Blanc, Banyuls et Banyuls Grand Cru. Étant à Collioure, notre regard se porte logiquement sur un Banyuls Blanc… Oui, l’envie l’emporte… Pourquoi être conformiste ?
*Appellation d’Origine Contrôlée.
Les traits de ses œuvres
Chaque référence du Cellier du Dominicain porte le nom d’un artiste lié à notre jolie région. Mon envie se portera sur un verre de René Perrot – 2019 – Cellier du Dominicain, composé d’un assemblage de 60% Grenache blanc, 40% Grenache gris… mais avant de vous parlez du vin, connaissez-vous l’homme ? Ce célèbre artiste-plasticien du début du siècle dernier, qui passait tous ses étés à Collioure avec sa femme. Il est principalement reconnu pour ses peintures très colorées, d’oiseaux et d’animaux en tout genre… Maintenant que l’artiste est présenté, retrouverons-nous les traits de ses œuvres dans notre verre ?
Notre calice
Il est temps de sortir notre calice… pardon avec l’ambiance du lieu, je perds mes mots… Sortons, notre verre donc et comme toujours notre limonadier… Premièrement regardons-le. Il est clair avec des notes dorées. Deuxièmement sentons-le. Il est frais, souple et discret. Des vapeurs d’arômes de miel et de fleurs d’acacia s’échappent. Troisièmement goutons-le. En bouche, il est équilibré. L’attaque est franche et on retrouve les arômes de miel. On découvre de la pêche et même de légères notes d’ananas. Pour résumer, cette bouteille porte bien son nom… Comme l’œuvre de l’artiste, c’est frais et coloré par la diversité de ses arômes.
L’artiste à votre table
Passez chez votre pâtissier, prenez une crème catalane et invitez l’artiste à votre table, en prenant contact avec le Cellier du Dominicain ou rendez-vous chez votre caviste où vous pouvez trouver René Perrot – 2019 du Cellier du Dominicain au prix de 10.80€.
