Le vin n’est pas vital à notre alimentation, pourtant il fait parler, rassemble, unit, permet les théories les plus folles et détend les certitudes.
Mon coup de coeur et ma préférence du moment vont pour la cuvée « Éclat de Pierre » de Pierre Talayrach, millésime 2015.
Une bouteille qui sort de l’ordinaire car il suffit d’en retirer le bouchon pour voir le génie apparaître.
Ici, point de traitement chimiques ou utilisation de pesticides, le domaine est certifié en bio.
Il se dit même que ce vigneron est si proche de la nature, qu’il en tutoie les cigales.
Passons à la dégustation.
A peine le jus versé, le nez s’enivre sous les effluves de l’extravagant assemblage réalisé entre de la syrah et du merlot. La garrigue, la réglisse, les fruits noirs, la mûre embaument le verre tel un bocal à bonbons.
Ensuite, une gorgée suffit pour tomber sous le charme. Le jus procure un feu d’artifice de saveurs sur les épices, le fruit à peine compoté.
C’est majestueux, vivant, aérien, avec de la finesse, de l’onctuosité, de la complexité, un équilibre idéal et une longueur persistante.
Un vin que j’aime intensément, profondément, infiniment, qui donne le sourire d’une oreille à l’autre.
Une bouteille qui mérite un repas de fête, de retrouvailles, un moment de vie important, un vin capable de procurer du bonheur.
Loin d’être un coup « d’éclat », cette cuvée est un coup de maître.
Auteur : Boris Odin
